Les perceptions et les vécus des habitants face à la chaleur 2/2

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Samedi 12 octobre, la Convention Métropolitaine pour le climat accueillait l’intervention de Malou Allagnat, docteure en géographie sociale.

Grâce à une enquête qualitative réalisée pendant l’été 2020 et 2021 à Saint-Priest, cette intervention a permis de révéler des inégalités amplifiées et multiformes dues à la chaleur.

Dans cet article, retrouvons cinq idées clés à retenir lors de l’intervention :

  • Une enquête qualitative réalisée l’été en 2020 et 2021 à Saint-Priest : pour son enquête, la chercheuse a résidé dans une famille de la commune et travaillait dans les bureaux d’une MJC. Elle a réalisé 70 entretiens individuels avec un échantillon diversifié de la population (en termes d’âge, de catégorie sociale, de types de logement). En 2021, elle a pu partager ses premières analyses et a réalisé des ateliers avec des jeunes, des personnes âgées et des familles. Un podcast illustré est diffusé et restitue quelques-uns de ses entretiens.

  • Les inégalités tendent à être amplifiées avec la chaleur : nombre d’enquêtés font le parallèle avec les inégalités constatées lors du COVID 19. La saison estivale considérée auparavant comme la belle saison est désormais une saison considérée comme dangereuse. Les inégalités caractérisées sont liées à plusieurs facteurs :
    • le genre : les femmes sont souvent des aidantes de proche, peuvent ne pas sortir le soir à cause d’un sentiment d’insécurité, elles sont plus nombreuses à s’occuper des tâches ménagères, plus pénibles en été. 

    • la qualité des logements : l’isolation, la suroccupation de logement dans des surfaces réduites. 

    • l’environnement urbain : des habitants se plaignent de « nuisances sonores urbaines », « le silence devient un luxe » et pointent des « dettes de sommeil ».


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